Histoire de famille

Histoire de famille : Timatou


Je suis né dans les tous derniers jours de mai 2005, ou tout début juin, je ne me rappelle plus. En fait, je ne me rappelle pas grand chose de mes deux premiers mois, sauf un bon liquide chaud, ma mère, et un autre être à côté de moi qui me tenait chaud : ma sœur.

Ensuite, les choses se sont gâtées. Ma mère a changé de caractère. Elle nous a chassé, ma sœur et moi. On m’a dit que les mères chassent leurs petits pour leur apprendre à vivre, mais au point de les blesser ? J’en doute. Ma sœur a eu un accident à un œil et était borgne, mais elle jouait toujours avec moi. On a suivi ma mère, même si elle ne voulait plus de nous, et on a découvert son univers !

Un petit coin pas loin du petit bois où nous étions nés, où nous avons trouvé d’autres chats. Nous n’étions pas les seuls de notre espèce ! Malheureusement, ces chats ne voulaient pas jouer, mais ils étaient gentils avec nous. Notre père, un gros matou tout roux, passait parfois et acceptait nos câlins. Cet endroit était étrange, avec de drôles de bruits, et pas mal d’animaux étranges qui passaient pas loin. Ces animaux étaient très grands, et se tenaient presque toujours sur leurs deux pattes de derrière. Curieuse idée. Je trouve qu’on est bien plus stable sur quatre pattes. Il paraît que ce sont des Hommes. Un d’entre eux venait deux fois par jours dans une petite cabane sous laquelle on se cachait. Il avait l’air gentil, mais il faisait du bruit et miaulait souvent avec d’autres Hommes que je ne tenais pas à approcher. Il nous donnait de temps à autres de bonnes choses à manger. J’aime bien le jambon et le fromage.

Un autre Homme venait tous les jours pendant un quart d’heure ou deux. Les autres chats semblait bien l’aimer. En plus, il remplissait à chaque fois les gamelles de bonnes choses à manger et d’eau fraîche. Il m’a tout de suite plu, et j’ai réussi à l’amadouer pour que je puisse le caresser et même monter sur ses genoux. Ma sœur a eu un peu plus de mal, mais elle aimait bien ses caresses et se lover sur ses genoux. C’était la belle vie, à part notre mère qui continuait à se montrer méchante avec nous. En fait avec tous les chats qui étaient là. Bizarrement, un jour, ma sœur a disparu. Il paraît que ça arrive souvent là-bas ; des chats disparaissent, et d’autres deviennent curieusement immobiles à jamais. Il paraît que ça pourrait être ces étranges machines qui passent si vite en faisant tant de bruit.

Je me suis retrouvé bien seul. Heureusement, j’avais cet humain que j’arrivais de mieux en mieux à maîtriser. De plus, ma tante avait eu trois petits. Je pouvais jouer avec eux, et je leur apprenais plein de trucs. Ma tante me laissait faire ; je pouvais les nettoyer, leur apprendre à attraper de fausses proies, etc. Comme ils ont vu que j’avais domestiqué l’Homme, ils sont venu à lui eux aussi. Enfin, elles aussi, car ce sont trois sœurs. J’aimais bien l’homme, il m’appelait son petit matou. J’attendais son arrivé sur le chemin, et j’essayais de le suivre, mais après 200 mètres, je perdais mon assurance, surtout qu’il ne semblait pas vouloir que je le suive, et qu’en plus, après 200 mètres, il n’y avait plus d’arbres derrière lesquels se cacher quand ces machines rapides passaient. Sans compter que l’Homme allait sur cette grand bande où passaient ces machines.

Un soir, tard, quand l’Homme nous a quitté, je l’ai suivi. J’avais pris ma décision. Arrivé à la limite de sécurité, sans écouter l’Homme qui essayait de me renvoyer, j’ai traversé la grand bande derrière lui. J’allais enfin savoir où était son terrier. Il a longtemps essayé de m’attraper, mais je ne suis pas fou ! Je sais bien qu’il voulait me renvoyer dans le coin des chats. Je l’ai suivi sans être assez près pour qu’il puisse me prendre.
Le chemin a été très long. Je ne savais pas que l’Homme pouvait aller si loin. Il n’y avait plus d’arbres pour se cacher. L’Homme s’arrêtait dès qu’il entendait une de ces machines rapides. J’ai fait comme lui. On a traversé une autre bande, puis une autre, et encore une autre. Je me sentais nettement moins fier qu’au départ. Il y avait plein de nouvelles odeurs et plein de choses à voir, mais je faisais bien attention de rester assez près de l’Homme pour ne pas le perdre.

Après un très long chemin, près d’un kilomètre et demi, l’homme s’est arrêter devant une de ces bâtisses qui semblent être son univers. Il a ouvert la porte et est entré dedans. Là, j’avoue que j’ai hésité. Dehors je suis libre, et même dans ce nouvel univers, je sais que je peux me sauver. Il m’a appelé, alors je l’ai suivi. Il y avait un escalier. Je l’ai monté avec lui, mais là, j’ai eu la peur de ma vie : un autre Homme nous attendait en haut de l’escalier. Un Homme femelle. Que faire ? L’Homme n’avait pas peur et a continué de monter. J’hésitais. L’Homme femelle a disparu, alors j’ai continué de monter et j’ai suivi l’Homme. Il est entré dans une autre pièce, m’a mis une gamelle de croquettes, une gamelle d’eau, et est allé s’asseoir. J’ai vu que l’Homme femelle était assise aussi dans cette pièce, mais elle me parlait tout doucement et ne semblait pas dangereuse. Je me suis installé.

J’avais trouvé mon paradis. A manger et à boire. Pouvoir entrer et sortir comme bon me semble. Et MON Homme pratiquement toujours sou la patte quand j’ai envie d’une caresse.

Voilà, c’était la première phase de ma vie. Si vous le voulez, je vous raconterai la suite une autre fois.

Timatou
http://www.sicart.info/chats/timatoucalin.jpg

Quelle belle histoire ! C'est vraiment émouvant ! J'en ai les larmes aux yeux ! (trop fleur bleue moi !)

Une histoire excellente qui m'a fait rire par moments!!!

c'est vrai que cette histoire est belle, je suis pressée d'en savoir plus..mais je pense que la suite est tout aussi belle pour ce minou vu la photo qui est jointe !
Je pense que l'homme n'a pas eu le coeur de ramener le chat d'où il venait et que le minou n'a plus eu envie de retourner parmi les siens.
Je ne sait pas qu'elle âge a le chat mais en vu de la photo, soit il n'est plus aujourd'hui un chaton, soit il a vraiment profiter de sa nouvelle vie.
Merci à l'homme de s'occuper des chats sans maitre comme il le fait. J'espère que d'autres chats de ce bois connaîtrons le même conte de fée.
A bientôt pour la suite

Histoire de famille 2 : Timatou 2


Dans mon précédent récit, je vous ai fait partager ce qui a été le début de ma vie. Mes premiers mois à vivre entre les arbres et à apprendre à chasser dans un grand terrain. J’ai raconté comment j’ai réussi à apprivoiser l’Homme avec qui j’ai décidé de vivre. Pour ceux qui se sont posé la question, j’avais 5 mois et demi quand j’ai migré des bois à une maison, mais la photo est d’aujourd’hui, et j’ai bientôt huit mois.

J’étais donc arrivé dans un tout nouveau décors, plein de choses intéressantes, mais aussi avec des interdits. L’Homme m’avait bien appris le mot « NON », ainsi que « Pas de griffes », mais il n’avais pas souvent à les utiliser, avec moi en tout cas. Là, les « NON » se sont multipliés, et j’ai du essayer de comprendre à quoi ils faisaient référence. J’ai aussi appris le mot « OUI » qui semble être le contraire de l’autre mot.

Le beau canapé bien moelleux, c’est « NON ». Les coussins sur les chaises, c’est « OUI ». Jouer avec les franges des rideaux, c’est « NON », Sauter sur les genoux de l’Homme, c’est « OUI » en général, mais ça devient « NON » quand il mange. Bien compliqué, mais en quelques jours j’avais compris ce que je pouvais faire ou pas pour que mon Homme soit contant. De toutes façons, c’était lui mas sécurité, donc je ne le quittais pas d’un pas. Parfois, surtout le soir, il partait dans une autre pièce où je n’ai pas le droit d’aller. Je me retrouvais seul et n’avais d’autre solution que de me coucher en attendant que l’Homme revienne. Je ne le quittais plus, sauf pour de très courts moments où je sortais. La nature m’y oblige que voulez-vous. Il y a un trou dans le mur qui me permet d’entrer et de sortir comme je veux.

J’ai eu la visite d’autres chats, qui ont semblé aussi surpris que moi de trouver quelqu’un d’autre. Les deux premières visites étaient deux belles femelles. J’ai voulu jouer, mais elles ont eu peur et sont parties. Je les ai revu une ou deux fois, mais visiblement, elles ne veulent pas jouer, ni même rester si je suis là. Pourtant elles connaissent bien les lieux. J’ai eu aussi la visite d’un très gros matou tout blanc. On m’a dit ensuite que c’était la terreur du quartier. Lui non plus n’a pas voulu jouer. Comme les deux femelles, il a grogné. Je n’ai rien dit et me suis couché devant lui. Il est parti. Dommage, je l’aimais bien. Je n’ai jamais grogné ni sifflé de toute ma vie. Quand un autre chat se montre agressif, je me contente de me coucher et de le regarder, il finit toujours par partir. Je faisais déjà ça avec ma mère quand elle voulait attaquer les trois petites que j’avais pris sous mon aile. J’ai revu depuis le gros matou blanc. Bizarrement il accepte de jouer quand je vais sur son territoire, mais me fuit dès que je suis sur le mien. Mais là, je saute des étapes de mon installation.

Une dizaine de jours après mon arrivé, mon Homme m’a mis dans une boîte. J’ai cru à un jeu. Mais il n’a pas semblé vouloir jouer. Il a mis la boîte dans une de ces machines qui vont si vite et qui ont causé la disparition de beaucoup des miens. A travers le grillage, j’ai passé mes pattes pour les mettre sur sa jambe. Il fallait bien que je le rassure. D’accord, ça me rassurait bien aussi. On a été dans une autre maison. Il m’a sorti de la boîte sur une table. Ca ma étonné, car normalement, les tables c’est « NON ». Et il m’a laissé avec un autre homme qui avait l’air gentil, même si je ne le connaissais pas. Cet homme m’a fait une piqûre et après je ne me souviens plus de rien.

Je me suis réveillé dans ma boîte. Oh que je me sentais bizarre ! J’ai fait semblant de dormir. MON Homme est venu chercher la boîte, et j’ai continué à faire semblant de dormir, même si MON Homme a bien vu que j’avais ouvert un œil. Il a remis la boîte dans la machine qui va vite et là, j’ai pu ouvrir les yeux, j’ai passé mes deux pattes à travers le grillage et les ai posé sur sa jambe. Il m’a ramené dans sa maison. J’étais tout contant.

La vie a repris pareil. Je ne quittais pas l’homme d’un pas. Je ne chassais pas. Je ne jouais pas. Je restais collé à l’Homme.

Un jour l’homme est parti avec la boîte, mais sans moi dedans. Il est revenu un peu plus tard. Il a ouvert la boîte. Nouchka en est sortie. Nouchka est une des trois petites femelles dont je m’occupais quand j’étais dans les bois. J’ai mis ma patte sur sa tête pour qu’elle comprenne bien que c’était moi le maître ici. Ensuite, j’ai joué tant que j’ai pu avec elle. L’Homme semblait très heureux et ne semblait pas m’en vouloir de ne pas rester tout à côté de lui.

Les premiers jours Nouchka vivait avec moi, mangeait avec moi, jouait avec moi, mais elle partait dormir dehors. Elle dormait dans un arbre devant la maison, ou dans une sorte d’abri qui n’abrite plus rien, sauf un peu du regard des autres. Enfin, pas grave, la vie était belle. D’ailleurs, après quelques jours, elle a commencé à venir dormir quelques fois contre moi. J’étais bien jaloux quand l’Homme s’en occupait, mais je crois que je n’avais pas le choix.



Le bonheur.

Mais les surprises n’étaient pas finies. Il faisait très froid dehors, mais si bon dedans. L’Homme est reparti avec la boîte. Il faisait vraiment très froid. Quand il est revenu, il a ramené les deux autres petites femelles dont je m’étais occupé. Si j’ai bien compris, elles n’étaient là que pour quelques jours, à cause du froid, et j’ai entendu l’Homme dire que d’autres hommes allaient s’en occuper bientôt. De toutes façons, j’ai fait comme avec Nouchka pour leur montrer que j’étais le maître en leur mettant la patte sur la tête. J’ai recommencé à m’occuper de tout ce petit monde, pour les nettoyer, pour jouer, pour leur montrer la vie.

Le bonheur.



Voilà mon histoire. Peut-être que Nouchka vous racontera la sienne. Peut-être que Tigresse et Moka en feront de même. Moi, je me contente de vivre ma pleinitude.

Timatou

Bonsoir Timatou,

Merci beaucoup d'avoir partagé avec nous ton histoire. Très très intéressante mais j'avoue que je la connaissais car j'ai eu le bonheur de connaitre TON homme. Il est vraiment génial, n'est-ce pas ?

Enfin, essaie de convaincre Nouchka, Tigresse et Moka de suivre ton exemple, on aimerai bien savoir leur histoire aussi (je connais seulement le début mais j'attandais de vos nouvelles).

Gros bisous à toi et à tes petites copines. Un grand MERCI à TON homme pour ce qu'il a fait pour vous et pour "la mère" et pour ce qu'il a envie de faire par la suite pour ceux qui restent la bas.

Cette histoire est magnifique et j'espère que tu ne nous laisseras pas sur notre fin...Comme tu le dis ceci n'est que le commencement. . Bientôt tu nous parleras de ton évolution et de celle de tes copines car je souhaite qu'elles trouvent, elles aussi, leur homme et leur maison.
L'attachement de Timatou à son homme à payé (il fallait du courage pour suivre l'homme jusqu'à sa maison, et ce, malgré les dangers : si ce n'est pas de l'amour, je n'y connait rien !), il a aujourd'hui un foyer et de l'amour...Tout ceci donne de l'espoir pour d'autres minous en détresse .

Histoire de famille 3 : Nouchka

Bonjour,

NON, NON, ne restez pas si près de l’écran, je ne suis pas rassurée. Je ne vous connais pas moi !

Je m’appelle Nouchka, enfin c’est comme ça que l’on m’appelle maintenant. Je suis née dans les premiers jours de juillet 2005 avec deux sœurs. On était à l’abris entre des branchages et des palettes de bois, et quand j’ai pu voir un peu plus loin, entre un petit bois et des palissades derrières lesquelles on entendait des bruits étranges. Ma maman s’occupait de nous trois. Elle était grise. En fait tigrée gris moyen et gris foncé. Une vraie chatte sauvage. Elle nous a appris la prudence. Elle avait toujours peur pour nous. Mon papa passait souvent, un gros matou tout roux, très calme.

La vie était belle, Maman s’occupait souvent de nous, elle nous nourissait, et surveillait nos premiers pas en veillant à ce qu’on reste loin des palissades.

Un jour, Maman est venue nous chercher, et elle nous a entraînées vers une palissade en bois. On était tout curieux. C’était la première fois que Maman nous laissait venir de ce côté. Mais ! Mais arrivé à la palissade en bois, on s’est arrêtées toutes les trois (avec mes deux sœurs). Non seulement il y avait d’autres chats (ça, on en avait déjà aperçu), mais il y avait un étrange animal très grand, assis sur un banc. Maman nous a laissé pour aller le voir et se frotter à lui. Il l’a caressée et elle aimait ça. On appelle ça un humain. Ensuite maman est revenue vers nous, et nous a poussé vers cet humain. On n’était pas rassurées du tout, mais Maman était là, et elle ne semblait pas inquiète. On a fini par y aller. Il nous a caressé aussi, mais on préférait se tenir hors de portée de ses pattes.

Pourtant, les jours passant, on a bien dû admettre que c’était agréable de sentir ses caresses. Il nous a même installé un jeu avec un bouchon et de la ficelle. Qu’est-ce qu’on a pu jouer avec ça ! Il y avait aussi un chat un peu plus grand que nous qui nous aimait bien. Il venait jouer avec nous, nous nettoyait, nous montrait des choses, comme Maman faisait avant. Je n’ai pas bien compris : on m’a dit que c’était mon frère, mais il était déjà plus grand, et aussi mon oncle. C’est drôlement compliqué ça, mais ce n’est pas grave, il paraît que pour nous les chats, ça n’a pas d’importance, ouf. Maman était toujours là, mais parfois elle nous repoussait, souvent ne voulait plus jouer. Pourtant elle surveillait bien ce que l’on faisait, et se mettait entre nous et un autre chat si celui-ci grondait.

La vie était belle. Le temps passant, Maman ne s’occupait plus du tout de nous, mais mon grand frère s’occupait de nous tout le temps, jouant avec nous, dormant avec nous, veillant sur nous, et nous protégeant des chats trop curieux ou agressifs. L’homme était là tous les jours. On avait tous droit à ses caresses, et en plus, il mettait à manger dans les gamelles, ça compte ! Mon frère le suivait quelques fois, mais jamais longtemps. Il revenait vite. J’ai essayé de les suivre aussi, mais l’humain ne semblait pas vouloir.

Un soir pourtant mon frère l’a suivi et n’est pas revenu. C’était dommage, j’avais de telles parties de jeu avec lui. Enfin, je jouais avec mes deux sœurs. Deux jours après le départ de mon frère, on a retrouvé Maman couchée sur le sol et qui ne bougeait plus. Elle n’a plus jamais bougé. Elle était pourtant jeune, Maman, à peine plus d’un an. Heureusement l’humain continuait à venir tous les jours pour nous donner à boire et à manger. Et j’aimais bien me mettre sur se genoux. Une semaine après, l’humain est venu avec une boîte. Il a voulu que j’y entre. J’ai bien voulu, mais une fois dedans, il a fermé la grille. Je me demandais bien ce qu’il m’arrivait. L’humain a mis la boîte dans une voiture (vous savez, ces machines bruyantes qu’il vaut mieux éviter), et très peu de temps après a ressorti la boîte. On est entré dans une maison (encore une chose que Maman nous avait appris à éviter). On a monté des marche et l’humain a posé la boîte, et a ouvert la grille.

La boîte avait des trous partout. J’ai donc bien pris mon temps pour regarder de tous les côtés et prudemment je suis sorti de la boîte. L’humain était là et il a accepté ma caresse. Il m’en a même fait d’autre. MAIS, il y avait un autre chat là ! J’ai sifflé pour lui montrer que je ne me laisserai pas faire. OH, mais c’était mon grand frère. Ô joie, Ô jeux retrouvés. Il m’a montré son domaine, avec des gamelles pleines, des jouets, un trou pour sortir et entrer comme on voulait.



J’étais folle de joie. Il y avait bien un autre humain, mais je savais bien lui échapper et l’éviter. J’étais un peu inquiète, mais heureuse, et mon frère était rassurant.



Ensuite la vie a été belle. Mon grand frère était un peu jaloux quand l’humain s’occupait de moi. Le plus beau, c’est quand je voulais des caresses et que mon grand frère voulait dormir. Il suffisait que j’aille demander une caresse à l’humain pour que mon frère ne dorme plus et vienne me câliner. Pareil si je voulais jouer avec l’humain. J’étais bien avec mon frère et ne voulais pas le peiner. J’acceptais donc les caresses de l’humain, mais n’allait plus en chercher. J’ai tout visité. J’ai appris qu’il y avait des endroits interdits par l’humain (la photo ci-dessous montre un de ces endroits), mais j’ai vite compris et j’étais heureuse.



Ensuite ? Bien, la vie était belle. Trois semaines plus tard, l’humain a ramené mes deux sœurs. Je les ai boudées longtemps, mais mon frère veillait à ce que tout le monde vive ensemble. J’ai bien grossi, trop paraît-il. C’est vrai que par rapport à mes sœurs, je ne sors pas beaucoup. Voilà une photo de moi avec mon grand frère maintenant, il a un presque 8 mois, et moi bientôt 7 mois.

C'est toujours avec beaucoup de plaisir que je lis les aventures des minous dont vous vous occupez. Cette minette a eu, elle aussi, beaucoup de chance de vous rencontrer (et vis versa).
Ils sont tellement mignons tous les deux que cela donne du baume au coeur.
Avez vous réussi à faire adopter ses deux soeurs ?
Beaucoup de bonheur à vous, humains et minous.

Bonjour,

pour ce qui est des deux soeurs, je les avais hébergées pour les jours de grand froid, et j'en ai profité pour les faire stérilisées. Le problème, c'est leur attitude.
L'une d'elle s'est immédiatement installée dans le bureau, dans un panier et pas loin des gamelles et sort très peu. Sa seule passion est que je la caresse des deux mains. L'autre est restée très sauvage, et ce n'est que depuis deux semaines qu'elle a cessé de partir le matin pour ne revenir que tard le soir. Je suis d'ailleurs le seul à pouvoir la toucher (elle vient chaque soir 10 minutes un quart d'heure sur mes genoux, c'est devenu un ryte).
Quand je les ai ramenées, ma fille a dit qu'elle les adoptait, mais habitant en apartement avec accès sur les toîts, çe me semble problèmatique avec Tigresse qui a gardé ses instincts sauvages. Même problème pour la faire adopter.
Et comme finalement tout ce petit monde est heureux ensemble, pour jouer comme pour le reste, je me retrouve avec quatre chats à charge. Il faut dire qu'ils sont tous si mignons.
Donc j'ai quatre chats, et je mets un panneau "complet".
(et je continue à aller voir la mère chaque jour, qui n'est pas seule, mais seule à venir me voir et chercher des caresses).

voilà les nouvelles
amicalement
Pierre Alain

oops ! Désolé, je viens de voir quand quelle catégorie est ce thread. Désolé de cette erreur. Il aurait du être dans "nouvelles des adoptés"
Pierre Alain

Pas de soucis pour l'erreur, j'avais même pas remarqué que le sujet n'était pas dans la bonne catégorie
En fait, la rubrique initiale pour les nouvelles des adoptés ne concernent que les chats adoptés à l'association. Etant donné qu'il y'a de plus en plus de messages et que c'est un plaisir de lire les histoires de famille de vos minous, pour ordonnez un peu le tout tout en laissant libre court à la parole de chacun, une nouvelle rubrique a été créée pour les personnes et leur chats non adoptés à l'asso mais dont les histoires sont tout aussi touchantes.
Au plaisir de lire d'autres histoires de Timatou, Nouchka et leur petite famille

Cela me fait très plaisir de savoir que vous n'avez pas séparé toute la petite famille..vous avez vraiment un gros coeur
Il semble que cela soient des chats asser facile à vivre et je pense que chacun y trouve son bonheur...qu'elle merveilleuse histoire .. (je radote mais c'est tellement vrai!!).
A bientôt pour d'autres nouvelles de Timatou et les fifilles. :patoune::::

chalut timatou, moi c'est mowgli

comme tu as eu raison de suivre un homme si gentil ! ton histoire respire le bonheur, la CHAleur et la CHAnce !!
c'est très chouette que tes copines aient pu te rejoindre.
Moi ma soeur est repartie dans la nature mais je suis sure qu'elle est bien soignée et ma maman est dans une autre famille, mais avec des hommes au moins aussi gentil, adorable et amoureux des chats que ton homme !!

il me tarde d'avoir de tes nouvelles et de celles tes "soeurs", c'est un vrai plaisir de connaître ton histoire !

à très bientôt

Ne t'en fait pas Mowgli pour ta soeur Mady. Elle est toujours là où on l'a relachée et elle n'a pas changé de caractère donc tu vois, c'est elle qui a choisi la liberté dans la nature. Elle sait se mettre à l'abri donc elle n'est pas sous la pluie, elle mange bien et reste avec les autres. J'ai des nouvelles d'elle aussi regulièrement (c'est pas qu'à toi que je surveille ). Quand à ta maman, elle va très bien aussi, la preuve en images sur le forum comme image associé à sa protectrice, à toi de la retrouver maintenant ;-)
Bisous
Cristina

Histoire de famille 4 : Câline

Bonjour,

Mon grand-frère Titou (alias Timatou) et ma sœur Nouchka vous ont déjà raconté leur histoire. Il paraît que je dois faire de même. Moi, je veux bien, mais franchement il y a mieux à faire. Dehors, le vent souffle, et j’ai plein de feuilles à attraper. Il y a aussi des pommes de pin, des brindilles, des vers de terre, des arbres auxquels grimper, etc. Enfin, plein de trucs bien plus important que de raconter mon histoire.

Je passerai sur le début de ma vie, mon grand-frère, et surtout ma sœur Nouchka vous l’ont déjà raconté. Je commencerai donc après la mort de ma mère.

Nous vivions dans les broussailles derrière une cabane à Pizza, à côté d’un petit bois (qui a été rasé depuis), et à côté d’un grand champ génial pour la chasse (mais lui aussi a été supprimé). Après que mon grand-frère Titou ait décidé de suivre l’Homme, et que l’Homme soit venu chercher ma sœur Nouchka, je suis restée avec ma sœur tigresse. L’Homme venait nous voir chaque jour, il apportait à manger, et surtout, il donne des caresses que j’adore. Mon grand jeu avec lui était (et reste) de faire des « 8 » entre ses jambes. Je réussis toujours à le faire trébucher. J’adore ça. Enfin, la vie s’écoulait sans trop de problèmes. Je passais mon temps à jouer, avec ma sœur Tigresse quand elle le voulait bien, ou bien tout seul.

Et puis j’ai été très malade. Quand l’Homme venait, j’avais beaucoup de mal à venir jusqu’à lui. Je ne jouais plus. Je ne mangeais plus. Je me contentais de me coucher sur le banc à côté de l’Homme, ou sur ses genoux. Il a essayé de me donner quelque chose pour les vers, mais ça n’a rien fait. Je ne jouais toujours pas, je ne mangeais toujours pas. Alors l’Homme a apporté de la potion magique. Il en a apporté chaque jour pendant une semaine. Pourtant dès le deuxième jour, je commençais à retrouver ma forme. Rapidement, j’ai repris mon activité principale : jouer.

Un peu plus tard, c’est ma sœur Tigresse qui est tombée malade. Il faisait très froid. Quand l’Homme venait, elle préférait se lover dans son manteau plutôt que de manger. Ca m’a étonné de ma sœur Tigresse car, si elle acceptait les caresses de l’Homme, elle restait très méfiante. Au bout de trois jours, - il faisait de plus en plus froid -, l’homme a cru que ma sœur souffrait du froid et il nous a emmené, ma sœur et moi. Dans une maison, on a retrouvé mon grand-frère Titou (Quelle joie !), et ma sœur Nouchka, qui nous a boudées.

Moi, j’ai tout de suite trouvé l’endroit à mon goût. J’ai trouvé un panier où j’aimais bien dormir. Il y avait à manger. Il y avait l’Homme pour les caresses. Il y avait même de quoi jouer sans devoir sortir dans le froid. Je me suis installée. Ma sœur tigresse a été beaucoup plus réservée. Elle partait le matin tôt pour ne revenir que le soir tard pour manger, et, après deux ou trois jours, pour dormir au chaud. Elle allait en tout cas beaucoup mieux.

J’ai oublié de vous dire que chez l’Homme, il y avait aussi la femme. Oh, je me suis bien méfiée. Une fois, je lui ai sauté sur les genoux en croyant que c’était l’Homme. Quand j’ai vu mon erreur, j’ai paniqué. Et finalement j’ai réalisé qu’elle m’avait caressé comme l’Homme, alors, pourquoi pas ?

Maintenant, je vis pleinement heureuse. Je joue avec Titou, je mange, je joue avec Tigresse, je dors, je joue avec Nouchka, je remange, je vais faire mon plein de caresses, je redors, je joue toute seule. Une vie de rêve. L’Homme dit que je suis une vraie pile ; je n’arrête de bouger que pour manger ou dormir. D’ailleurs, la seule photo non floue de moi est quand je mange. Je sais qu’il y a plein de petits chatons moins chanceux, et je leur souhaite de tout cœur de trouver, eux aussi, leur paradis.

Câline

je suis ravi de découvire ces belles histoires. Merci beaucoup de les avoir raconter. Si vous en avais d'autres des histoires, surtout n'hésitez pas !

j'ai compté Timatou, Nouchka, Caline et Tigresse. Mais il m'a semblé avoir lu je ne sais plus où une chatte qui s'apelle Moka. C'est qui ? Elle est toujours vivante ? Comment va " La mère" ? C'est une autre, c'est pas celle qui s'est fait renversé par une voiture ? D'après vos histoire, vos quatre chats ne sont plus sauvages. Ce sont devenu de vrai chat domestique et heureux d'avoir des caresses. Peut-être encore crintif vis à vis des étrangés. Mon Mysti à presque trois ans et est toujours très crintif au sol, mais pas en hauter. Il se laisse caresser et ronronne fort quand n'est pas au sol.

bonjour,

Moka était l'ancien nom de Caline. En fait elle n'y a jamais répondu. Quand on a vu qu'on allait la garder (alors qu'on devait juste la garder quelques jours à cause du froid et pour la faire stériliser), on a essayé plusieurs nom. Elle a réagi à "Caline", nom qui lui va d'ailleurs parfaitement bien. Voilà comment Moka est devenu Caline.

La seule qui soit encore un peu sauvage est Tigresse. Elle commence tout juste à accepter ma femme. Ceci dit, tous les quatre gardent certains réflexe de chats sauvages, aux bruits inconnus, aux étrangers de passage. Seul Timatou ne s'enfuit plus quand on a de la visite (mais reste à distance).

La mère m'attend tous les jours, principalement pour la gamelle à l'aller, et pour le quart d'heure tendresse au retour de ma promenade. Elle est très craintive maintenant, mais vraiment très caressante avec moi. Avec le bois qui a été rasé et le champs terrain de chasse qui est en train d'être bétonné, elle est visiblement un peu perdu. Elle ne retourne plus voir le monsieur de la cabane à Pizza, mais ça reviendra je pense avec les beaux jours quand il travaillera la porte ouverte. Tous les autres chats ont disparu (pour elle). Quatre que j'ai accueilli, deux qui ont migré ailleurs, et deux que je n'ai plus revu depuis le début des travaux.

Je reste donc son repère, avec le jardin d'une maison voisine où elle allait souvent et qui est maintenant son habitacle principal. Sinon, elle est en pleine forme.

Pierre Alain

Nouvelles de Nouchka

Nouchka qui a des problèmes de taille s'améliore de jours en jours. Elle a perdu son aspect Garfield, et on voit même un popotin de chat à la place du ballon qui lui tenait lieu de derrière.

Les beaux jours d'une part, et je vais la prendre deux ou trois fois par jour pour l'emmener dans mon bureau et la prendre sur mes genoux. Là, elle a droit à un petit quart d'heure de câlins qu'elle apprécie visiblement. C'est vrai qu'on n'avait pas trop fait attention comme elle avait l'air contente comme ça, mais elle venait peu dans le bureau, et comme elle ne saute pas sur mes genoux, les câlins étaient limités à une caresse en passant. Psychologiquement, elle va mieux aussi.

La nuit dernière, elle a attrapé une souris (dehors) qu'elle a ramené dans le bureau. Malheureusement Timatou lui a chippé. Elle a bien essayé de lui reprendre, et c'est la toute première fois que j'ai entendu Timatou grogner. A défaut de pouvoir lui rendre sa souris, je l'ai longuement félicité avec un super câlin.

voilà.

Pierre Alain

merci beaucoup pour les nouvelles de ces gentilles minettes et Timatou. Je viens me consoler dans ce forum en lisant de joli histoire car à cet intente, j'ai pas du tout le moral.
A bientôt.

j'espère que ce ne sont pas vos minous qui vous cause du soucie. Si ce n'est en effet pas le cas, je suis certaine que vous trouverez du réconfort auprès de vos amours de chats
Bon courage à vous
Diane

non, ils sont très gentils et vont très bien. D'aillieur quand je suis à l'ordi une dors tout pret de moi et l'autre tourne autour assis ou coucher ou debout en se frotant au mur et en me regardant. (il avait faim, il ne le fait plus maintenant) et le troisième soit il dors soit il s'amuse avec l'arbre à chat ou bien il mange, il faut sa vie il n'est vraiment pas embêtant. C'est après midi dans la rue trois ou quatre personnes sur dix donc quatre ou six personnes sur vingt (ça fait beaucoup quand c'est que sur une demi heure) me bouscule, les gens sont pressé, ils y voit bien heux et me cogne sans dire pardon. J'y vois mal. Peut-êre que je devrai quand-même emporter ma canne blanche à chaque sorti. Bon déjà les gens m'on énervé, ensuite à la blank la dame qui veux que je vienne que le mardi alors que depuis un an presque et demi il n'y a jamais eutde problême que and il y a problême de bus que j e vienne le mercredi ou le jeudi. ensuite je suis fatigué et me sans pas très bien et quand je suis dans cette état, je prend les choses plus grave que ce qu'elle ne sont. Je m'énerve pour rien. La semaine prochaine je par à la campagne chez mes cousines, oncle tante et grand parants, ça va me faire du bien. Mes chats seront un peu triste et il me manqueront, mais j'ai pas trop le chois. Il y aura ma voisine qui viendra les voir une ou deux fois par jours et ma mère passera de temps en temps. Désolée d'avoir prix du temps sur ce sujet, c'est Hors Sujet. Pardon de vous avoir embêter pour ça.

juste deux photos pour montrer combien ils se sentent stressés chez moi



et Timatou vient voir comme à chaque fois qu'il y a quelque chose d'inhabituel,... et Nouchka le suit car c'est lui la sécurité (notez qu'elle a pas mal maigri : on dirait presque un chat nortmal maintenant)



Pierre Alain